L’éducation est en pleine disruption : Xavier Niel a créé l’école 42, les MOOC se multiplient, …
Et oui, forcément, l’éducation se digitalise : les règles évoluent et les étudiants aussi. Depuis plus de 10 ans, pour le plaisir, j’ai donné des cours notamment à Nanterre, Sciences Po, l’EAP-ESCP. Il est certain que les technos digitales conduisent à revoir la pédagogie.
Dans ce contexte, Gilbert Azoulay m’a interviewé pour quelques réflexions sur l’éducation à l’ère digitale : ATAWAD, AnyTime, AnyWhere, AnyDevice.
Court extrait :
Vous évoquez le nouveau rapport à la connaissance : les jeunes sont moins tentés de cultiver leur mémoire, leur attention, voire leur sens critique. En revanche, ils seront capables d’aller chercher l’information. N’est-ce pas la limite du tout numérique ?
Avec l’émergence des TICE, je suis convaincu que les cours à l’ancienne sont à réaménager totalement. Un cours doit être une agora avec une pédagogie inversée. On partage des ressources en amont des cours avant d’échanger ou d’appliquer les enseignements sous forme de TD par exemple. C’est ça l’enseignement à la mode collaborative : on leur apprend d’abord à réfléchir par eux-mêmes puis ensuite à travailler ensemble. Dans la société fluide encouragée par le numérique, l’individu prime certes par son expertise mais aussi par ses relations « liens faibles ». Les liens faibles correspondent aux liens qui l’unissent aux individus qu’il voit rarement ou occasionnellement. En clair, la connectivité fournit de nouvelles opportunités d’apprendre par les autres. Je suis convaincu que la pensée « cloud » est en train de se propager : ses capacités cognitives et ses connaissances sont certes externalisées mais il accède aux informations plus facilement que jamais. Charge à lui ensuite de penser par lui-même pour traiter les informations entrantes.
Pour lire tout l’entretien, c’est par ici : ATAWAD
Merci à Gilbert Azoulay pour la discussion. Allez zieuter aussi les autres entretiens fort enrichissants sur son blog.
Mes (quelques) réflexions sur l’éducation à l’ère digitale
L’éducation est en pleine disruption : Xavier Niel a créé l’école 42, les MOOC se multiplient, …
Et oui, forcément, l’éducation se digitalise : les règles évoluent et les étudiants aussi. Depuis plus de 10 ans, pour le plaisir, j’ai donné des cours notamment à Nanterre, Sciences Po, l’EAP-ESCP. Il est certain que les technos digitales conduisent à revoir la pédagogie.
Dans ce contexte, Gilbert Azoulay m’a interviewé pour quelques réflexions sur l’éducation à l’ère digitale : ATAWAD, AnyTime, AnyWhere, AnyDevice.
Court extrait :
Vous évoquez le nouveau rapport à la connaissance : les jeunes sont moins tentés de cultiver leur mémoire, leur attention, voire leur sens critique. En revanche, ils seront capables d’aller chercher l’information. N’est-ce pas la limite du tout numérique ?
Avec l’émergence des TICE, je suis convaincu que les cours à l’ancienne sont à réaménager totalement. Un cours doit être une agora avec une pédagogie inversée. On partage des ressources en amont des cours avant d’échanger ou d’appliquer les enseignements sous forme de TD par exemple. C’est ça l’enseignement à la mode collaborative : on leur apprend d’abord à réfléchir par eux-mêmes puis ensuite à travailler ensemble. Dans la société fluide encouragée par le numérique, l’individu prime certes par son expertise mais aussi par ses relations « liens faibles ». Les liens faibles correspondent aux liens qui l’unissent aux individus qu’il voit rarement ou occasionnellement. En clair, la connectivité fournit de nouvelles opportunités d’apprendre par les autres. Je suis convaincu que la pensée « cloud » est en train de se propager : ses capacités cognitives et ses connaissances sont certes externalisées mais il accède aux informations plus facilement que jamais. Charge à lui ensuite de penser par lui-même pour traiter les informations entrantes.
Pour lire tout l’entretien, c’est par ici : ATAWAD
Merci à Gilbert Azoulay pour la discussion. Allez zieuter aussi les autres entretiens fort enrichissants sur son blog.
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